À l’occasion des débats autour de la réforme des retraites, en cours d’élaboration, le site « L’Argus de l’assurance » a recueilli l’avis du Président de la CAVAMAC, Sylvain de Nombel.
Sujet sensible depuis la rentrée, avec la réaction de certains professionnels libéraux, L’Argus de l’assurance a sollicité l’avis du Président de la CAVAMAC, Sylvain de Nombel, pour la profession des agents généraux d’assurance. Comme le souligne l’Argus dans cet article paru le 6 novembre, « à ce stade de la réforme, la CAVAMAC se montre plutôt vigilante mais rassurante ».
« Nous avons un régime particulier car nous sommes la seule profession à cotiser pour la retraite complémentaire sur nos commissions [et non sur les revenus, NDLR] », précise Sylvain de Nombel à la rédaction de L’Argus de l’assurance. Avant d’ajouter : « C’est important de parler de la retraite. Nous connaissons actuellement une baisse du taux de remplacementCe taux rapporte le montant net (ou brut) de la pension de retraite au moment de la liquidation au montant net (ou brut) du dernier salaire perçu., on va vers une diminution des retraites. Les Français ont besoin d’être sensibilisés sur cette question. »
« Nous avons fait des réserves pour ne pas multiplier par deux le taux de cotisations des générations futures d’agents généraux. »
Sylvain de Nombel (dans L’Argus de l’assurance)
La question des réserves constituées par les régimes de retraite complémentaire pour assurer la pérennité du système par répartition est également abordée dans cette prise de parole. « Nous avons fait des réserves pour ne pas multiplier par deux le taux de cotisations des générations futures d’agents généraux, commente Sylvain de Nombel. Dans un régime universel, le transfert des droits va conduire à un transfert aussi d’une partie des réserves accumulées, mais il faut que tout le monde soit traité de façon équitable. »