Après une année exceptionnelle en 2021 où les réserves du régime complémentaire avaient progressé de 11,4 %, les réserves, au 31 mai, marquent une baisse de 7,7 % depuis le début de l’année. Tous les actifs sont en retrait. Les produits de taux sont en fort recul de 6,37 % (obligations zone euro) à 7,9 % pour les obligations haut rendement. Les actions zone euro sont en recul de 10,4 % ; recul beaucoup plus marqué que les actions internationales (-5,1 %). En montant, en valeur de marché, les réserves atteignent 1,435 Md € pour le régime complémentaire, contre 1,388 Mds € à fin 2020.
Les causes en sont multiples. L’augmentation des taux d’intérêts a un impact très significatif à la baisse sur la valeur de marché des obligations. Le dérèglement du commerce international est encore très présent avec la Chine. La guerre en Ukraine affecte considérablement le prix de l’énergie en Europe et se reporte également dans les prix des matières premières agricoles…
L’inflation d’origine salariale atteint des sommets oubliés depuis longtemps aux états Unis. Dans ce contexte, les politiques monétaires changent radicalement pour tenter de juguler l’inflation avant qu’elle ne s’installe durablement. Mais le prix à payer est le ralentissement de l’économie et l’apparition de récessions.
Pressentant un risque de retournement des marchés, la commission des placements avec baissé il y a un an l’exposition actions du portefeuille de plus de 100 M€.
Il appartient à la commission de réfléchir à un repositionnement sur les marchés dans les futures semaines.