Chères consoeurs, chers confrères,
La fin d’année se rapproche à grands pas. C’est l’occasion pour moi de vous faire un rapide retour de ces derniers mois.
C’est en premier lieu la réforme des retraites qui concerne la CAVAMAC, le recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans, l’allongement de la durée cotisée pour avoir accès au taux plein pour le régime de base et les régimes de salariés, mais avec un maintien du taux plein à 67 ans.
Les agents travailleront un peu plus longtemps et en contrepartie bénéficieront de pensions plus élevées. Au total, les grands équilibres de notre régime complémentaire ne se trouvent pas modifiés.
Nous avons profité de cette réforme pour permettre aux agents ayant une carrière longue de continuer à pouvoir partir dès 62 ans et nous avons aussi modifié le système de décote avant 67 ans en rendant le calcul plus favorable aux agents.
Une amélioration sensible, attendue depuis très longtemps est la mise en place d’une majoration de 10 % de la pension du régime de base pour ceux qui ont élevé au moins trois enfants, celle-ci s’appliquant aux nouveaux retraités depuis septembre.
Enfin, un sujet qui était jusqu’alors anecdotique chez les agents suscite un intérêt accru de la part de certains d’entre vous, c’est celui du cumul emploi retraite, la possibilité pour ceux qui ont le taux plein de pouvoir continuer à travailler comme agent, ou dans une autre profession, tout en continuant à s’ouvrir des droits à retraite. Nous organiserons prochainement un webinaire pour vous expliquer ce sujet qui n’est pas dénué de complexités.
Cette réforme sera-t-elle la dernière ? Le doute est de mise ; les déficits significatifs se profilent déjà dans certains grands régimes et les dernières projections démographiques largement moins allantes laissent craindre une détérioration progressive de la situation dans les prochaines décennies. Bref, la question des retraites risque de revenir s’inviter à notre table…
Les régimes de retraites n’aiment pas trop les périodes de vive inflation…. Même si les revenus tendent à suivre les hausses de prix, ils sont néanmoins en retrait, ce qui rend plus difficile les équilibres à long terme des régimes, dans le respect des droits accumulés par les actifs et du pouvoir d’achat des retraités. On ne peut alors que se réjouir de la baisse actuelle de l’inflation qui augure d’un retour à une certaine normalité pour 2024 et 2025. C’est une bonne nouvelle également pour les placements financiers de la caisse, dès lors que les risques de récession s’éloignent…
L’avenir s’ouvre à nous, la résilience de la profession nous donne une légitime confiance en l’avenir. Je me réjouis de cette première année passée auprès de vous et je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.